Anciennement dénommé Comité Erich Honecker de Solidarité Internationaliste, le Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe agit, comme son nom l’indique, pour développer la solidarité politique et matérielle avec les communistes, les progressistes et les antifascistes persécutés dans le monde et en Europe.
Dès la chute de l’URSS et l’annexion de la RDA par la RFA revancharde, le CISC , ex-CHSI, a dénoncé l’essence contre-révolutionnaire des prétendus « bouleversements démocratiques » portés par la clique gorbatchévienne.
Il ne s’agissait pas pour le CISC de donner une analyse approfondie des causes de la contre-révolution car face à la chasse aux sorcières géante qui a suivi la chute de la RDA, de l’URSS et du camp socialiste, les communistes, internationalistes véritables et antifascistes de France et d’Europe devaient avant tout s’unir pratiquement pour soutenir les camarades persécutés en ex-RDA, dans les pays baltes, les anciens pays socialistes (lois de « lustration » en Tchécoslovaquie et en Pologne, emprisonnement de militants, expulsion de la fonction publique, « pensions punitives » pour les ex-fonctionnaires de R.D.A., interdiction pure et simple des partis communistes et autres lois liberticides prises sous prétexte… de combattre le « totalitarisme » !!!).
Le CISC ne juge pas dans le détail de l’action politique au long cours des dirigeants comme Honecker ou Krenz, il part de la question « qui juge qui ? » et du constat que la barricade n’a que deux côtés : les revanchistes capitalistes et impérialistes qui ont détruit les pays capitalistes sous l’égide de l’Occident n’ont pas qualité pour juger les communistes et les antifascistes. Ils peuvent tous cependant constater, comme le font les peuples de l’Est (c’est ce que les médias appellent l’ OSTALGIE), que le bilan de la restauration capitaliste à l’Est est globalement tragique pour les acquis sociaux, pour les droits des femmes, pour la paix civile et internationale, pour la souveraineté des peuples – aspirés par le broyeur de l’UE liée à l’OTAN – pour l’emploi industriel (la plupart des pays de l’est exportent massivement des travailleurs surexploités et « détachés » sur les marchés occidentaux à défaut de pouvoir offrir du travail sur place).
Ce bilan est également très négatif pour le rapport des forces mondial entre le Capital et le Travail, entre l’impérialisme et les peuples opprimés : ils promettaient la paix, la démocratie « sans rivage » et la prospérité, et la re-mondialisation capitaliste n’apporte que guerres impérialistes, que déchirements civils, que montée de l’extrême droite raciste ou communautariste, que crise et creusement des inégalités.
C’est également vrai pour la France : l’anéantissement de l’Europe socialiste et la prétendue « réunification » allemande ont permis, avec la complicité des élites anticommunistes françaises, le lancement en grand de l’UE maastrichtienne et atlantique qui détruit méthodiquement les acquis positifs de notre pays, indépendance nationale, République une et indivisible, conquêtes sociales de 1945, etc. La criminalisation de la Révolution d’Octobre et du pays de Stalingrad, scandaleusement amalgamé dans les manuels scolaires (au nom de l’ « antitotalitarisme » sans contenu de classe) au nazisme, que les Soviétiques ont vaincu au prix d’un héroïsme de masse, a ouvert la voie au démontage des acquis de la Révolution démocratique bourgeoise en France même, tant le capitalisme actuel est devenu réactionnaire « sur toute la ligne » (Lénine).
Le CISC a donc mené de multiples campagnes pour la libération de Honecker, mais aussi pour les communistes allemands, polonais, baltes, hongrois, persécutés. Il est actif pour la solidarité avec Cuba socialiste, qui a tenu bon face à la vague contre-révolutionnaire mondiale, et qui a permis de nouvelles dynamiques révolutionnaires en Amérique latine.
Le CISC combat également la politique de fascisation de l’Europe, et tout d’abord de l’Ukraine, sous l’égide de l’UE et de l’OTAN, car LA CRIMINALISATION DU COMMUNISME PAVE LA VOIE DE LA REHABILITATION DU NAZISME ;
La présidence d’honneur du CISC est toujours assumée par Margot Honecker, ancien ministre de l’Education nationale de RDA, et par Mumia Abu-Jamal, le militant antiraciste et internationaliste états-unien injustement incarcéré depuis plus de 20 ans aux « libres » Etats-Unis d’Amérique. Un rôle déterminant dans la création du CHSI a été joué par les regrettés Henri ALLEG et Désiré MARLE, prêtre-ouvrier communiste et figure de la métallurgie CGT à Lens.
L’actuel président du CISC est Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, réprimé naguère pour avoir refusé de porter l’uniforme sous les ordres du général Speidel, ex-officier de la Wehrmacht devenu commandant en chef de l’OTAN. Vincent Flament et Georges Gastaud, fondateurs du CHSI, sont les secrétaires actuels du CISC dont le bulletin trimestriel se nomme SOLIDARITE DE CLASSE.