mardi 24 juillet 2018

Pétition internationale à l’ONU pour défendre les droits du Parti Communiste de Pologne !

Adresse à la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU -  Copie aux gouvernements nationaux des primo-signataires


Lien vers la pétition
 
A l’appel du COMITE INTERNATIONALISTE pour la SOLIDARITÉ DE CLASSE (CISC), du POLE de RENAISSANCE COMMUNISTE en FRANCE (PRCF) et de l’ ASSOCIATION des AMIS d’ EDWARD GIEREK (France), les signataires de ce texte, démocrates de toutes sensibilités, déclarent :

DÉFENDRE LES DROITS du PARTI COMMUNISTE DE POLOGNE (KPP) MENACÉS PAR LES AUTORITÉS RÉACTIONNAIRES DE VARSOVIE, C’EST DÉFENDRE LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES DE TOUS DANS L’ENSEMBLE DE L’EUROPE !


Dans le silence complice des grands médias, le régime clérical-fascisant de Varsovie et sa « justice » aux ordres déploient une entreprise liberticide digne du sénateur Mac Carthy et de sa sinistre chasse aux sorcières. Au nom de la « défense de la démocratie » (!), il s’agit d’interdire le Parti Communiste de Pologne, de harceler son journal Brzask (L’Aurore) et de persécuter ses militantes et ses militants courageux.

La ridicule argumentation anticommuniste des autorités polonaises cache mal leur volonté d’empêcher les travailleurs, la jeunesse et le peuple polonais de faire échec à la fascisation de ce pays par le parti au pouvoir, le « PIS ». En persécutant les communistes, le PIS veut intimider tous les Polonais qui refusent l’étranglement des libertés démocratiques, l’arasement des acquis sociaux, la destruction des droits des femmes, la persécution des idées de laïcité et de libre pensée, le foisonnement de milices ouvertement fascistes, l’inféodation du gouvernement actuel à l’OTAN dans le cadre des préparatifs atlantiques de guerre contre le peuple russe.

L’argumentation « antitotalitaire » des autorités polonaises est grotesque : alléguer l’ « antitotalitarisme » pour interdire un courant d’opinion et purger le sol polonais de toute trace laissée par la République populaire de Pologne et par le mouvement ouvrier antifasciste, donc réduire et détruire le pluralisme politique en Pologne, c’est clairement démontrer que la référence à l’ « antitotalitarisme » n’est qu’un masque : celui de la haine de classe des privilégiés à l’encontre de tous ceux qui contestent les immenses dégâts sociaux liés à la restauration de l’exploitation capitaliste sur le sol polonais.

Loin de condamner ces agissements liberticides au nom des « valeurs humanistes » dont elle se targue, l’Union européenne ferme les yeux ; elle encourage même ces persécutions anticommunistes en pratiquant un amalgame odieux entre le fascisme et le communisme, entre l’Allemagne nazie, qui a détruit la Pologne et exterminé sur son sol des millions de juifs, et l’URSS qui a perdu 27 millions des siens pour écraser Hitler. En revanche, l’UE et la plupart des capitales européennes, dont beaucoup appliquent chez elles de graves mesures liberticides, antisyndicales et antisociales, font montre d’une rare complaisance envers les nostalgiques de Hitler et de Mussolini qui infestent déjà nombre de gouvernements européens.

Conscients qu’en toutes circonstances, l’anticommunisme d’Etat n’a jamais produit rien d’autre que la fascisation politique, la régression sociale, l’étouffement des peuples et la mise à mal de la paix mondiale, les signataires de cet appel, démocrates de toutes sensibilités, demandent instamment à la Commission des droits de l’homme de l’ONU

  • de condamner haut et fort le comportement liberticide et discriminatoire des autorités polonaises,

  • d’exiger la pleine liberté d’organisation et d’expression pour le PC Polonais de Pologne, pour sa presse et pour ses militants,

  • de réprouver le négationnisme historique qui sévit en Pologne en exigeant le plein respect de la mémoire ouvrière et antifasciste en Pologne

  • de rappeler à l’UE qu’elle s’est engagée à faire respecter la libre expression politique de l’ensemble des citoyens et des personnes qui résident à l’intérieur de ses frontières.

A l’appel de Vincent Flament, secrétaire général du Comité pour la Solidarité de classe (CISC), Georges Gastaud, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), fils de Raymond Gastaud, décoré par la République Populaire de Pologne pour avoir facilité l’évasion de soldats polonais recrutés de force dans la Wehrmacht, Jacques Kmieciak, journaliste, président de l’Association des Amis d’Edward Gierek

Liste des primo-signataires en France

  • Léon Landini, officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de guerre, officier de la Légion d’honneur (92), président de l’Amicale Carmagnole-Liberté (FTP-MOI)

  • Pierre Pranchère, anc. député de la nation et anc. eurodéputé, Combattant Volontaire de la Résistance, anc. des Maquis de Corrèze, président de la commission internationale du PRCF

  • Daniel Antonini, PRCF, membre de la commission internationale du PRCF (62)

  • René Barchi, historien du détachement féminin Rodina (qui se battait aux côtés des FTP-MOI polonais dans l’Est de la France)

  • Noëlle Barth, militante syndicale (13)

  • Louis Bembenek, syndicaliste CGT retraité mineur, membre du PCF, Masny (59)

  • Dominique Buisset, poète, traducteur

  • Tristan Burot, étudiant en droit.

  • Catherine Cazenave, professeur de philosophie, Marseille.

  • Francis Combes, poète (93)

  • Sylvain Crovisier, mathématicien (92)

  • André Delcourt, ancien maire et conseiller général du Pas-de-Calais, enseignant honoraire

  • André Desmarez, journaliste honoraire, ancien correspondant en Pologne de L’Humanité (62)

  • Gilliatt De Staërck, conducteur de bus, animateur national des JRCF

  • Daniel Dewalle, ex-maire PCF d'Houdain et conseiller général du Pas-de-Calais

  • Bruno Drweski, maître de conférences, membre du conseil national de l’ARAC

  • Clément Echenne, étudiant à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) en Master d'études politiques.

  • Benoît Foucambert, professeur d’histoire-géographie, syndicaliste (81)

  • Nawres Ghabi, jeune professeur d'histoire-géographie

  • Danielle Gautier, syndicaliste de la métallurgie (63)

  • Sylvie Guduk, militante du PRCF (59)

  • Odile Hage, conseillère municipale de Douai (59)

  • Georges Hallermayer, journaliste (Moselle)

  • Patrice Hemet, porte-parole du Mouvement pour un Socialisme du 21ème siècle

  • Jean Pierre Hemmen directeur politique de la revue EtincelleS, fils de commandant FTP fusillé par les nazis, séjour de trois mois en Pologne populaire en 1953 ;

  • Jo Hernandez, secrétaire de la commission Luttes du PRCF, anc. membre du secrétariat de l’UD-CGT du Tarn

  • Jean-Loup Izambart, journaliste d’investigation indépendant, écrivain (46)

  • Wendy Johnson, traductrice

  • Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire émérite d’histoire contemporaine de l’Université Paris-VII

  • Patricia Latour, journaliste, 93

  • Jacqueline Lavy, militante syndicale CGT (74)

  • Yves Letourneur, poète, philosophe

  • Antoine Manessis, animateur de la Commission internationale du PRCF (38)

  • Annette Mateu Casado, fille de Républicains espagnols, communistes et résistants, PRCF

  • Christian Mileschi, professeur des universités, Paris-Nanterre

  • Aymeric Monville, éditeur, philosophe (92)

  • Jérémie Ozog, professeur de S.E.S., responsable formation du PCF-06

  • Anna Persichini, retraitée, syndicaliste CGT de la métallurgie (06)

  • Christophe Pouzat, neurobiologiste (94)

  • Gilbert Rodriguez, militant syndical (FSC, CGT), 83

  • Adrien Roussel, militant FERC-CGT, militant insoumis

  • Jany Sanfelieu, PRCF, fille de combattant républicain espagnol antifasciste (89)

  • Rose-Marie Serrano, militante pour la Troisième République espagnole, traductrice, Paris.

  • Roger Silvain, syndicaliste, ancien responsable CGT à Renault-Billancourt en Mai 1968 (92)

  • Romain Telliez, historien, Université Paris-Sorbonne

  • Simon Verdun, diplômé de philosophie, élève de l’Ecole Normale Supérieure

  • Eva Ruppert, membre de la direction du Comité pour la mémoire d’Ernst Thälmann (RFA)

Initiateurs hors de France

  • Alessio Arena, Secrétaire central du Fronte Popolare (Italie),

  • Massimiliano Ay, député au Parlement du Canton Tessin et secrétaire politique du Parti Communiste (Suisse)

  • Barbara Flamand, écrivaine, Bruxelles, Belgique

  • Ricardo Huerta Blanco, président de l’Association d’Amitié hispano-soviétique

  • Davide Boffi, Selena Difrancesca Antonio, Guido Salza, Francesco Delle Donne, membres du  secretariat du Fronte Popolare (Italie)

  • Quim Boix, secrétaire général de l’Union Internationale Syndicale de la Fédération syndicale mondiale (pensionnés)

  • Edoardo Cappelletti, juriste, participant au Comité Juridique de la Fédération Syndicale Mondiale et membre de la Direction du Parti Communiste (Suisse)

  • Zeno CASELLA, coordinateur du Syndicat SISA Suisse et conseiller communal du Parti Communiste à Capriasca (Suisse)

  • Julio Diaz, Secrétaire à l’organisation du Parti Communiste des Peuples d’Espagne.

  • João Ferreira, João Pimenta Lopes et Miguel Viegas, députés du Parti Communiste Portugais au Parlement européen

  • Joe Kaye, militant, écrivain, New-York, USA

  • Victor Manuel Lucas, Secrétaire du Parti Communiste des Peuples d’Espagne aux Relations Internationales

  • Anita Leocadia Prestes, professeur d’Université (UFRJ), Brésil

  • Fausto Sorrini, rédacteur de Marx 21 (Italie)

  • Carmelo Antonio Suarez, Secrétaire général du Parti Communiste des Peuples d’Espagne (PCPE).

  • Miguel Angel Villalón Rivera, secrétaire général de Union proletaria (Espagne)